Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/197

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‘ DE HENRI IV. ]85 queray que ce que je voudray. Laissés-moy conduire cest afYaii e ;_i’<-en ay manie d’autres bien plus dillicilesf et ne penses plus .qu’à faire ce que je vous dis. D, " _ ° i [l603. — 28 nécsmeim] — I'°. ~ Cop. - B. N. Fonds Bricnne, Ms. 39, Pol. 369 rectoi _. I DE BEAUMONT.] v . Mons' de Beaumont, Chazeuil, porteur de vostre depesche du x° de ce mois, est arrive demi jours plus tost que celle du v1°, laquelle ne maesté representee que le Xxv1° d’icelluy. Je n’ay rien à vous dire sur icelles, sinon que j’ay eu àplaisir d’estre informé particulierement de la p1~oœdm¥e faicte contre les prisonniers chargez et convaincus d’avoir conspiré contre lapersonne du’roy.d’Angleterre mon bon frere et ses royaumes, du jugement qui s’en est ensuivy et des autres I ` poincts deduicts de voso dictes lettres. Le dict Chazeuil m’a dict avoir depuis appris par les chemins que le dict roy a donné la vie aux my-` I lords Cobain et Grey, aprés avoir permis qu’ils ayent esté amenez sur l’eschaf’aut, prests à recevoir le coup de la mort, et que Georges Brouc et Marken ont esté executez aussy bien que lesdeux prestres - . ‘ Watson et Clark ; mais il ne m’a sceu dire ce que l’on a faict de Bal- ley, de quoy vos premieres nous esclairciront, comme je seray tres aise de l’estre des raisons qui ont meu le roy mon pfrere d’user de clemence envers les dicts mylords, la garde desquels en prison perpe- tuelle sera plus pernicieuse qu'utile.To utesl’ois, comme ce sera chose resolue devant que vous receviés la presente, abstenés-vous de luy descouvrir ce que je vous en mande, luy disant seulement, s’il s’en- D quiert de vous ce qu’il m’en semble, que je vous ay escript que j’es— Q time _qu'il a voulu obliger les parens des dicts prisonniers et avoir plus _ d’esgard_au _present de ses aflaires que au crime des dicts mylords, et que j'ay si bonne opinion de sa prudence et magnanimité, que je crois fermement qu’il- n’aura pris ce conseil qu’avcc grande et meure deli— C beration ; tellementque je me promets qu’il ne luy en arrivera que A LETTRES DE HENRI IV. — •VL I A 2[1 i