` DE HENRI IV. IS7 demonstre qu'ils sont fort stupides ou tres irresolus d’achepter la paix à quelque prix que ce soit. Toutesfois vous ne changerés pour cela de style en son endroict ny des siens, car peut—estre recogiioistrontils tant de sortes de perils aux premieres approches du dict traité,'qu’ils s’en desdiront d’eux-mesmes. Je prie Dieu, Mons' de Beaumont, `qu’il ‘ vous ayt en sa saincte garde. HENRY. i I i 1603. —¥— 2_8 nàcnusrua. — Ilm? (jrig. ; Arch. du graudtduché de Hesse-Cassel. J Imprimé. —Corresp. inédite dc Henri IV cwcc Maurice le Savant, publiée par M. DE RoM_MEL., p. 1ls8. _ _ I [AU LANDGRAIIEDE HESSE.] . — l Mon Cousin, Je vous remercie desiasseurances que vous m’avés données par vostre lettre du XXIe du mois de novembre, que j’ay receue le xxv° du present, de la continuation de vostre aliection au bien de mon Royaume. J’ay aussy toute confiance en vous, et desire entre-Ã tenir avec vous une entiere correspondance sur les occurences de ce temps, vous priant croire que j’ay les mesmes intentions tant envers Q les anciens amys et alliez de ceste Couronne que à Yentretenement et conservation de la paix publique de mon Royaume, que je vous ay declarées et protestées lorsque vous estiés par deçà, estant bien marry que quelques uns n’en usent de mesme à mon endroict, et qu’ily ayt des ames si perverses, de s'eH’orce’r de semer et imprimer d’autres opinions de l’integrité de ma foy et parole envers mes sub- jects de la religion pretendue reformée, soubs pretexte que jiay res- tably en aulcuns lieux de mon Royaume les Jesuistes. A Mon Cousin, vous m’avés veu ; je me persuadé que vous ne‘m’avés . trouvé Austriaque, ny si ‘hors de sens et jugement. Je vous prie de croire que tant s’en faut que j’aye volonté, rappellant les J esuistes, de m'unir avec ceux qui se sont servis d'eux, qui à present troublent la Chrestienté, comme publient ........ ‘ queje pretends m’en prevaloir ’ ‘ Là quelques mots en chillres, non déchiflrés. . . 2ln
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