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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/250

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LETTRES MISSIVES


plustost le recompenser et prendre que de permettre qu’il tombe en autre main. Par ce moyen nous pourrons dés à present l°0bliger de ne vendre sa terre à aultre qu’à moy, en Yaccommodant de Padvance qu’il demande, sur le prix duquel l’on conviendra avec luy, et l’assi- gnant sur la levée qui luy a esté cy-devant affectée. Outre cela, nous p le garantirons pour quelque temps dela ruine de ses allaires, qui le talonne desi pres qu’il luy sera dillicile de l'eviter sans telle assis- tance. Toutesfois je n’en ay donné ny donneray parole, que vous ne m’en ayés escript vostre advis. Mon Cousin, j’escris au s' de Sillery qu’il vous aille trouver pour estre present au rapport des dicts Hans et Descartes, dont vous ferés aprés part à m' le chancelier, ainsy que vous ferés des autres parti- cularitez contenues en la presente : priant Dieu, mon Cousin, qu’il . vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le XXIII]': avril iôoli. ` . HENRY. ma xmnrvxttr. [1ô0l1.] — vnns LE 25 avan,. Imprimé. — (Economics royales,. édit. orig. t. II, chap. S3. — [A M. DE HOSNY.] Mon amy, Vous sçavés (car je vous en ay desjà dit quelque chose) comme lorsque je fus adverty que l’Hoste, commis du s' de Villeroy, s’estoit sauvé, et depuis avoit esté trouvé noyé, j’avois esté longtemps en doubte de ce que je devois croire de ceste affaire et faire de luy ; mais enfin il m’a l’ait pitié, luy voyant les larmes aux yeux, les soupirs en la bouche, les desplaisirs au cœur et les genoux en terre pour me demander pardon, lequel à ceste cause je ne luy ay pu relu- ser‘; et mesmes allin qu’il soit du tout remis en courage pour mieux I Toutes les PCTSODDCS qui IIYOIIIL BVGC COIIIQFC Vll1CI’Oy Illy g8I'dO RUCUDC ITICSUFCS attention les Economies royales, reconnaî et l’on aperçoit les causes de cette jalousie tront que le mauvais vouloir de Sully dans la supériorité incontestée de Nicolas