gneur n’embarque sa personne au voyage d’Hongrie, de quoy vos pre-
mieres nous pourront apporter quelque esclaircissement. Je prie
Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à `
Fontainebleau, le XXVIIJC jour d’avril iôoli.
1ô0l1.— 30 Aven,. Imprimé. -- (Economics royales, édit. orig. t. II, chap. 36. [A M. DE BOSNY.] Mon Cousin, Je dois preferer la conservation de ma santé à toute aultre consideration et aH’aire ; c’est pourquoy, estant conseillé par mes medecins de commencer une diette mardy et mercredy, je ne doibs la retarder-; et quand je l’auray commencée, je ne pourray l’in— terrompre que je ne l’aye parachevée : aultrement elle seroit inutile. Cela estant, je ne pourray aller à Paris dans cinq ou six jours, comme vous m’avés escript par vostre derniere lettre, que vous estimés qu'il seroit a propos que je hsse pour favoriser et auctoriser par ma pre- sence le faict des rentes ; mais estant la declaration pour les commis- saires verifiée en la chambre des comptes et en la cour des aides, comme elle a esté au parlement, nous ne laisserons pour cela de nom- mer les depputez des compagnies qu’il y fautemployer, les faire solli- citer qu’ils s’assemblent, et en un besoin les faire venir icy pour rece- voir mon commandement, en attendant que e puisse moy-mesme aller là",‘;con1me je feray volontiers aprés la dicte diette, pour y mettre la derniere main ; car je ne plaindray point mes peines pour un si bon œuvre. Cependant m' le chancellier, vous et ceux de mon ' conseil 0rdinaire des finances venant icy, je resouldray avec vous ce qu’il faut faireipour mon voyage de Provence, lequel je ne veux perdre l’occasion de faire ceste année, où nous delibererons encore plus commodement et avec moins d’interruption et de divertissement que ailleurs de plusieurs autres adaires d’importance qui ne se peuvent traicter et conclure sans moy. Nous y parlerons aussy, tant de vostre
