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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/337

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DE HENRI IV. 325 cession menacée et aboyée de divers endroicts. Veritablement, je crois quë les diets princes et tous les autres qui y pretendent font sagement de penser et pourveoir d’l1eure à la dicte succession, allin qu’elle ne soit dissipée ny usurpée par ceux qui y aspirent, qui n’y ont aucun droict ; en quoy, s’ils ont besoin de mon assistance, ils n’en seront esconduictsl ; car je n’ay pour ce regard auicun dessein que de favo- riser la justice et empescher toute usurpation violente et injuste. Je vous prie me mander ce qui adviendra du debat dlentre le duc de Brunswic et la dicte ville, avec ce que vous m’apprendrésdigne de ma cognoissance ; et je vous asseureray de la continuation de ma bonne . volonté : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le nf de novembre I60[t. , J HENRY. [160lt.]'— 3 NOVEMBRE. — Il". I Orig. autographe.—Arch. de M. de Couhé-Lusignan. Copie transmise parla Société des Antiquaires ‘ _ de l’Ouest. A MONS“ DE FRESNES CANAYE, coivsnittsn mv Mou cowsuu. 1> ns 1wr mr Mon mmssanuon À vnmsx :. Mons' de Fresnes, VOUS recevrés Geste-Cy par le comte de Cbasteau- vilain, fils du feu comte de Chasteauvilain 1, lequel, ayant desir de se ‘ M. de Bommel, éditeur de la corres- que le landgrave, toute Timportance de pondance de Henri IV avec le landgrave, cette allaire, qui servit à Henri IV cl’un place à cet endroit une note fort judicieuse, juste prétexte pour préparerlexécution des que nous croyons à propos de reproduire : grands desseins qu'il méditait. Cette suc- « Ce passage, dit—il, témoigne assez de la cession a été dans la suite une des causes ` prévoyance du Roi. On voit qu’il sut ap- principales de la grande guerre d’Alle- ' précier longtemps avant Yévénement, ainsi magne. » i ‘ Le comte de Châteauvilain, rappelé baronne dela Hunaudaye, sa cousine. Son ici comme père du porteur de la lettre, fils, recommandé ici par Henri IV, fut devait être J ean d’Avaugour, fils de Jacques sans doute le dernier comte héréditaire de d’Avaugour et de Catherine de la Baume. Châteauvilain par succession non inter- ll était devenu comte de Châteauvilain, rompue ; car on ne tarde pas à trouver ce après la mort d’Antoinette de la Baume, comté dans la maison de l’Hôpital, où il