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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/338

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326 LETTRES MlSSlVES rendre plus capable de me bien servir à l’advenir, m'a demandé congé d’aller voir l’ltalie, chose que je luy ay volontiers permise et que je vous ay bien voulu tesmoigner par ce mot, par lequel je vous le re- commande et vous prie de le favoriser en tout ce qu’il aura besoin, à ce que llon cognoisse que je l’aime, tant pour les services que j’ay receus des siens, que ceux que j'espere de luy et de ceux auxquels il appartient, qui font que je llallectionne : ce que me promettant que vous ferés, je ne vous en diray davantage, pour prier Dieu vous avoir, Mons' Ide Fresnes, en sa saincte et digne garde. Ce nf no- _vembre, à Fontainebleau.,

HENRY.

160lL. —— 5 Novnmsan. Orig. — Ms. appartenant à M. l’abbé Caron, à Versailles, pièce (tg. A MON COUSIN LE CARDINAL DE JOYÉUSE, pnorncraua ne Miss Armiaas mv coumr on norm. Mon Cousin, Je vous envoye par ce courrier exprès les depesches que nous resolumes avec vous quand vous partistes d’auprés de moy, et mesmes les brevets et pieces necessaires pour departir neuf mil cinq cens escuz de pension sur l’arcbevescl1é d’Aux et l’evesché d’An- goulesme. Vous trouverés les dicts brevets en blanc, allin que vous i et 111011 ambassadeur les remplissiés des noms de ceux desquels vous conviendrés. Mais j’entends sur tout que le cardinal d’Est soit gra- tillié de celuy de douze mil livres sur le dict arcbevesché d’Aux, et, _ oultre cela, qu’il luy soit advance une année de la dicte pension, des deniers qui sont demeurez és mains de mon dict ambassadeur, aflin de nous acquitter envers luy’des promesses et oflires qui luy ont esté entra par Tacquisition qu’en fit le maré- vait fait passer l'ancienne maison de V clial de Vitry, mort en 16/il ;. Il arriva en- Châteauvilain, dont André du Cbesne a suite, par Yintermédiaire de deux autres écrit l’histoire, dans les maisons du Thil, acquisitions, dans la maison de Bourbon ; de la Baume Mont1 evel, d'Annebaut et mais c`était une sui_te d'alliances qui l’a d’Avaugour. '