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LETTRES MISSIVES


. 1605.-7 MAns.—lI"“", ~ Cop. — Collection de feu M. Auguis. ' [AUX MAIRE, ESCHEVINS ET HABITANS DE POICTIEBS.] Chers et bien amez, Ayant pour bonnes considerations permis ` aux peres Jesuistes de bastir un college de leur compagnie en nostre ville’de Poitiers, comme en lieu où nous avons jugé leur presence necessaire pour- Yinstruction de la jeunesse, nous avons- faict ce qui estoit 'de nous pour leur establissement, ne restant plus que ce que vous devés contribuer de vostre part ; à quoy ayant entendu" que . vous n’apportés la ferveur et alrlection que requiert le bien public et " l'utilité d'une si louable entreprise 1, à ceste cause, nous voulons et vous mandons que, pour le bien que nous jugeons devoir reussir, vous ayés, sans y apporter davantage de longueur et difficulté, à recevoir la compagnie des dicts peres et favoriser la fondation de leur college de tous les moyens que vous pourrés, recognoissant ceux qui s’y por- teront avec plus de soing et afiection pour ceux qui auront plus d’in- clination à nous obeîr, comme estantclïiose que nous avons à cœur et qui concerne le bien de nostre service : à quoy nous asseurans que vous rendrés doresnavant tout devoir, nous ne vous en ferons icy plus exprès commandement. Donné à Paris, le v1_]°_iou.r de mars 1605. ` ` HENRY?. _ _]ô05. — 8 mns. — I". - i Orig. — B. N. Fonds Brienne, Ms. (il, fol. lÀ\5T, et Béthune, Ms. 9000, fol. (ig. [AU ROI D’ANGL_ETEPnPxE.] i Tres bault, tres excellent et tres puissant prince, nostre tres cher et tres amé bon frere, cousin et ancien allié, Vostre lettre du vingt- ‘ Le père Cotton attachait une grande Poitou faisaient beaucoup d’opposition. importance à Yétablissement de ce col- ’ Le contre-seing manque dans la copie loge, auquel les principaux habitants du de M. Auguis.