Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/416

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LETTRES MISSIVES


bien de mes allaires, et pareillement au gré et au contentement de Sa Saincteté. Davantage si vous jugés qu’il soit besoin aussy que vous ' et mon dict ambassadeur advanciés quelques complimens et reme1 — ciemens envers le cardinal Àldobrandin et autres cardinaux du Sacré College qui ont favorise la susdicte election de Sa Saincteté, en attendant que je leur escrive (ainsy que je feray aprés que vous m'aurés informé plus particulierement de ce qui s’est passé), je vous prie de le faire, car.j’approuve dés à present tout ce que vous en ferés et serés dladvis que l’on en face. Je mlen remets donc à vous, comme je feray de toutes mes autres allaires de delà, vous priant d'en embrasser le soin ainsy qu’il convient, specialement aprés le partement de Rome de mon dict ambassadeur et jusques à l'arrivée de son successeur : et je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. A Paris, le xv_]° jour d’avril 1605. _ HENRY. . ne zmurvitts. l605._— 18 Avait. i Orig. — Archives de la ville de Toulon. Envoi de M. Piemie, archiviste. A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES (JONSULS, MANANS ET HABITANS DE NOSTRE VILLE DE THOULON. 1. Chers et bien amez, Nous ayant vostre depputé informé du droict de vos privileges et immunitez, et sur le rapport qui nous a esté faict aa proces que pour iceux vous aves avec les trois estats de nostre pays de Provence, nous avons resolu en uostre conseil, en le surseant, d’en retenir à nous la cognoissance, pour en juger definitivement au voyage que nous esperons faire en bref au dict pays, ou nous pourrons estre plus particulierement informé du merite de ceste cause. Ce pen- dant, nous avons ordonné que le tout demeurast en cest estat, et qu’il n'y soit rien faict au prejudice de Pinstancei à quoy nous sommes bien _ 1 En tête : «De par le Roy, comte de Provence. ¤