Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/417

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DE HENRI IV. A05 asseurez qu’il sera bien satisfaict de vostre part, estant au reste bien content du devoir auquel vous vous comportés, comme vous avés tous— jours faict cy-devant, estans demeurez fermes et constans en la fidelité et obeïssance qui nous est deue ; à quoy vous continuerés, mesmes à veiller à la conservation de vostre ville en y faisant vos gardes ordinaires : et ce faisant, vousvous conserverés aux bonnes intentions que nous avons de vous favoriser et gratilier aux occasions qui s’en offriront. Donné à Paris, ce XVllJejOlll" diavril 1605.

HENRY.

roncnr. I605. — 2Cl AVRIL. — I". Orig. - — B. N. Fonds Béthune, Ms. 8959, f’oI.i io recto ; et Suppl. fr. Ms. 1009-3. [AU CARDINAL ALDOBRANDIN.] n I Mon Cousin, Je ne perdray jamais la memoire des graces que fay receues de la bienveillance du feu Pape, vostre cher oncle, ny des bons oflices que vous m'avés faicts durant son pontificat, depuis lequel j'ay sceu, par l’advis que mon ambassadeur m’en a donné, que vous avés continué à favo_riser mes intentions, dont je luy ay donné charge de vous remercier en vous renouvellant les asseurances de ma bonne volonté et du desir que j’ay de vous en faire recevoir les effects, q u’il vous a souvent données. Au moyen de quoy je vous prie adjouster en- tiere foy à ce qu’il vous en dira de ma part, et croire que mon amitie i et protection ne vous manqueront jamais. Je prie_Dieu, mon Cousin, _ qu’il vous ayt en sa saincte garde. De Paris, le xx° avril 1605. HENRY.