Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/471

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DE HENRI IV. Ã159 et que ceulx qui prendront tel chemin soyent chastiez, et, au contraire, _ que ceux qui prendrontle droict soyent bien traictez, comme ils ont esté jusques à p_resent. Vous aurés sceu le succés du combat advenu entre les armées de mer des Espagnols et des Hollandois, qui a esté tres heureux pour les derniers. En quoy _i’ay sceu que les autres ont esté grandement favorisez des Anglois, et je me promets que vous m’en manderés les particularitez par vos premieres. _Quoy attendant, vous sçaurés.que«la Royne ma femme croit estre grosse, et— qu’elle et moy, avecq nos enfans, sommes, graces à Dieu, en bonne santé. ' Je prie Dieu, Mons' de Beaumont, qu’iI vous ayt en sa saincte garde. i ‘ HENRY. i A 1605.- 13 wm. —III'"°. Orig. — Àrchives des bospices de Cambrai. Copie transmise Par M. Le Glay. A MONS" DE BERNY, CONSEILLER EN MON CONSEIL D’ESTAT, RESIDANT POUR. MON SERVICE, PRES MON FRERE DABCHIDUC unnnr ¤, ws1 mcm :. Mons' de Berny, J’escris à mon frere l’arcbiduc Albert le trouble i que je sçay que l’on donne à celuy qui a acbepté une maison que j’a- vois en la ville de Cambray (que j'ay faict vendre avec quelques autres portions de mon domaine de Cambresis) qui m’estoit inutile ; et parce . qu’il m’a semblé raisonnable d’y intervenir à l'endroit de mon dict frere, pour faire cesser le trouble que l’on donne au dict acquereur, p vous ne fauldrés, incontinent la presente receue, de luy presenter la i lettre que je vous envoye, sur laquelle j’entends que vous ayés res- ponse de mon dict frere, et que vous apportiés en ce faict tout ce l q qui despendra devous pour faciliter Ia jouissance de la dicte maison a I'acquereur d'iceIle, et vous me ferés service tres agreable : priant Dieu, lVIons’ de Berny, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Es- cript à Sainct-Germain-en—Laye, le x11_]° jour de juin 1605. ` ' i HENRY. DE' NEUFVILLE. i 58. `