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LETTRES MISSIVES


1605. — 13 Ju1N.—IV““. Orig. — Arch. des hospices de Cambrai. Copie transmise par M. Le Glay. A MON FRERE DARCHIDUC ALBERT D'./KUSTRICHE. Mon frere, Ayant, entre les autres parties de mon domaine de Cambresis, vendu une maison que j’avois en la ville de Cambray, appellée l’hostel de S‘-Pol, qui m’estoit inutile et tomboit e11 ruines, j’ay sceu que Pacquereur d’icelle est empesché d’y entrer en posses- sion par un particulier qui se vante avoir esté mis dans le dict hostel par vostre auctorité, et n’en veutidesloger sans vostre exprés com- mandement ; et parce que je sçay que vous ne vouldriés traverser la - dicte acquisition, estant chose que j’ay faict vendre, j’ay commandé au s' de Berny, conseiller en mon conseil d'Estat, residant pres de vous, de vous enfaire instance de ma part, afiin que vous y apportiés ce qui est juste et raisonnable, en commandantà celuy qui occupe la dicte maison de la laisser libre à Yacquereur d’icelle, et je m’en revancberay tres volontiers aux occasions qui s’en presenteront, ainsy que le dict s' de Berny vous fera plus amplement entendre : priant Dieu, mon frere, qu'il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à St-Germain- en-Laye, le x11_]° jour de juin 1605. ` ' Vostre bon frere, HENRY. A ' [1605. ] —— 15 JUIN. Orig. autographe. — Musée britannique, Mss. additionnels, vol. 6873, fol. g5. Transcription de M. Delpit. A NOSTRE TRES SAINCT PERE LE PAPE. Tres Sainct Pere, La necessité que ma tante l’abbesse de Fonte- vrault a d'estre soulagée en sa vieillesse, et le choix qu'elle avoit faict de ma cousine, sœur Antoinette d’Orleans, sa niepce, pour cest el`- fect, me convierent de joindre mes prieres à la tres humble requeste