A DE HENRI IV. llôl qu’elle en fit presenter à Vostre Saincteté cest hiver ‘; et d’autant que la depesche favorable qu’il pleut à Vostre Saincteté de m'envoyer n’a pas sorty effect-, soubs preteste de quelques remonstrances que ma dicte cousine entend faire representer à Vostre Saincteté, de sa part, `avant que ‘d’obeïr, je continue à faire la mesme supplication à Vostre Saincteté pour le bien de mon Royaume et festablissement de la re- gularité. Car _j’ose asseurer Vostre Saincteté qu’elle n’a aucune escuse ` valable qui la puisse empescher d’accepter ceste charge ; au contraire, chascun luy juge tres necessaire. Ce qui me fait tres humblement _ supplier Vostre Sainctete de luy commander si absolument qu’elle obeîsse à vostre volonté, qu’il ne luy reste plus de preteste pour s’en ‘ eloigner : ainsy que plus particulierement le s' d’Alincourt fera en- ' tendre à Vostre Sainctete de la part de _ . — Vostre tres devost fils, ‘ V HENRY. Ce xv° juin, à Fontainebleau. [1605.] `— 20 JUIN. — I'°.' Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9089, fol. 6; et Suppl. fr. Ms. 1009-2. . Ai MON COMPEBE LE CONNESTABLE DE FRANCE. I , i Mon compere, Je depesche ce laquais pour sçavoir de vos nouvelles et comme vous vous portés, et vous faire part de celles que j’ay eues _ d’un combat advenu sur la mer entre ceux des Estats et les Espagnols, duquel vous apprendrés les particularitez par le memoire que je vous en envoye. Je suis de retour en ce lieu depuis deux jours seulement, ou je sejourneray jusques aprés la S‘-Jean, car, outre queje m’y porte bien', j’y prends force plaisir à y voir mon fils et mes autres enfans, ' Voyez ci-dessus les lettres des 20 et bable que la réponse avait été écrite par ce A 2l février et 21 novembre t60[[. Elles n`é- pape, que lé Roi ne distingue pas ici de taient point adressées par conséquent à ses successeurs. La mention qui est faite Paul V, mais à Clément VIII, et il est pro- de M. d’Alincourt fixe l'année.
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