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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/54

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LETTRES MISSIVES
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soldats, lesquels n’estant ainsyqretenus, quand ils seront mis hors la dicte citadelle, indubitablement iront servir les archiducs desquels ils seront bien receus. Or, il me semble qu°'il sera plus à propos pour mon service qu’ils prennent l’aultre chemin ; c’est pourquoy je me suis advisé vous faire ceste proposition, sur laquelle vous me mande- rez vostre advis. Mais si vous l’approuvés, donnés ordre à la dicte monstre de si bonne heure que la dicte proposition puisse estre ellectuée à mon arrivée à.l\/Ietz ou devant que ien parte, car j’y veux arrester le moins que je pourray, et suis marry de ne pouvoir faire plus grandes journées pour m’y rendre plus tost, mais les mauvais chemins m’en empeschent. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt V en sa saincte garde. Escript à Chaalons sur Marne ; le mf jour de mars 1603. . HENRY. _ ' ne nuurvirtn. — A MARS.-:-lime. Orig. — Arch. de M. de Couhé-Lusignan. Copie transmise parla société des Antiquaires de l'Ouest. L A MONS“ DE FRESNES, cousmttim Mon cousru, nmsrsr ET mou Amsssssnaun A vnmsn. ` Mons" de Fresnes, Les conseils du comte Martinengae sont bons et crois, en verité, qulils procedent dlune affection tres louable, qui ne vise moins au bien du duc de Savoye que au mien, et qui est encore meslée de quelque sien interest particulier. Cest bien ma deliberation d'esviter la guerre tantque je pourray, mais de ne laisser pas pour cela de me preparer, tant q11`il me sera possible, aflin de n’estre dict aucteur de celle-cy, ny tomber en surprise ; mais je ne crois pas que le conseil d'Es— i pagne ayt envie d°_y entrer, ainsy que l'estime le dicticomte. Car nous pouvons juger parla cognoissance que nous avons de l'estat presen_t de leurs afaires, qu’ils doivent apprehender l’ordre que fay donné aux miennes, et estre tfensez des incommoditez qulils sejigurent recevoir par mon moyen du costé de Flandres ; qu’ils doivent encore plus craindre mes