- l603. — ll MARS. — Il"‘°.
Imprimé. — OEcon0mics royales, édit. orig. t. II, chap. 13. .
[A M. DE ROSNY.]
J Mon Cousin, Je respondray par la presente à vos lettres des inf
. et v1_]° de ce mois. J’ay esté bien aise de sçavoir que’vo11s ayés faict i
resouldre la suppression des requestes de Tboulouze pour le regard
du marc d’or. Je trouve bon que vous ayés esgard aux brevets que
j’ay accordez aux olliciers qui sont dignes de considération, ou pour
leurs qualitez ou pour leurs services, mais non aux aultres ; de quoy
je me remettray tousjours volontiers à vostre jugement. Le trésorier
_ des menus a donné ordre au laict de sa charge, suivant le comman-
dement que vous luy en avés laictl, et croy que m' le Grand aura
maintenant envoyé vers vous les ofliciers de l’escurie, pour vous
rendre compte du retardement des hoquetons, qui procede, ainsy
qu’il m’a mandé, du manquement des assignations données pour cest
ell’ect, tellement qu'il n'a pu m’en envoyer que vingt et trois. Quand
vous aurés ou les dicts olliciers, vous verres lus clair our don- .
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ner ordre. J’a faict escrire à Cherelles 1’1l se contente de mze
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_ cens escuz que vous luy avés l’a1ct ollirir pour son voyage, comme Je
m’asseure u’il fera ; et ne doubte as ue vous_ne vous trouviés bien
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empesché à faire fO111`IllI‘ tant d’argent comptant comme il vous est
ordonné, pour les raisons q11e vous m’avés escriptes : aussy jlen prise
davanta e le bon devoir ue vous faictes. Mais `e veux uc la race
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‘ que _] 31 faicte au s' de B01HV1ll02 ayt lieu sans qu’1l en soit rien retran-
ché, puisque je luy en ay donné ma parole ; et me promets que ma
' Voyez ci _dessus la lettre du 2 mars. de Sillery ; car il était fils de Pierre Hen-
° Oudard Hennequin, seigneur deBoin nequin, président à mortier au parlement
ville. maître des requêtes ordinaire de de Paris, et de Marie Brulart, et il avait
l'hôtel du Roi, se trouvait proche parent épousé Renée Potier, fille du président
des deux secrétaires d'Etat dé Gesvres et de Blancmesnil.
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