Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/59

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

p DE HENRI l'V. Ã17 . maisonet celle de la Royne ma femmeet de mes enfans ne demeure- ront pour cela, par le bon ordre que vous y donnés. J’ay considere ce que vous m'avés remonstré par vostre derniere sur fexecution du commandement que je vous avois faict touchant les I recreues poursuivies par Arsens. Puisque vous estimés ne pouvoir ny devoir vous en mesler, pour les raisons deduictes par vostre dicte ' lettre, donnés ordre doncques que les cappitaines s’en acquittent le plus secretement et diligemment que faire se pourra, et nfadvertissés de fadvancement qu’ils y donneront ; mais en verité il est necessaire des- loigner de ceste frontiere le regiment de ma garde, devant que de re- duire les compagnies. Par tant, vous m’avés faict tres grand plaisir d’avoir pourveu aux fonds necessaires pour une monstre entiere, après laquelle j’ay resolu les retrancher. Quant à finstance que faict le dict Arsens, qu’il luy soit declaré quelle somme d’argent j’entends fournir ceste année à ses maistres, et à quels termes, vous luy dirés que _i’y Q adviseray à mon retour par delà; et pour le regard. de mes basti- mens fattendray la depesche particuliere que vous m’en devés faire, devant que vous faire aultre commandement sur iceux. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Fresnes en Verdunois, le x_]° mars 1603. C HENRY. / ` ma Nnurvittn. [1603.] — 15 MARS. — I’°. A Imprimé. — OEcon0mies royales, édit. orig. t. II, chap. 13. i i [A Mi DE BOSNY.] i ‘lVlon Cousin, Ma presence estoit icy tres necessaire. Vous ne scan- riés croire comme le s" de Sobolles est generalement hay en ceste ville, tant des habitans quedes estrangers. Il a cru le conseil de ses amys et des sages qui luy ont parlé, de sorte qu’il est resolu de me remettre demain la citadelle entre les mains, sans capituler avec moy. .l’estime ' Cette lettre et la suivante étaient de la main duilloi.