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LETTRES MISSIVES


laquelle il ne desire accepter sans mon consentement ; en quoy je lo11e son procedé et le vostre, qui me faict paroistre en cest endroit combien vous aflectionnés ce qui est de mon contentement. La res- ponse que vous attendés de moy sur ce subject vous sera declarée par mon ambassadeur, qui vous dira le conseil que j’y ay pris, et les raisons qui m'ont meu d’en user de ceste sorte : de quoy me remet- tant sur mon dict ambassadeur, je prie Dieu, sm Leon Strossy, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le Xlljc jour de decembre 1605. `

HENRY.

nn ivnurvrrmz. [1605.] —— 30 DÉcEMe11E. Orig. autographe. -- Cabinet de M. le général comte de la Loyère. Imprimé. — OEcon0mies royales, édit. orig. t. II, chap. 50. A MON COUSIN LE MARQUIS DE BOSNY. Mon Cousin, Je vous fais ce mot pour vous dire que je trouve l’af`- faire des chauflecires bonne ; c’est pourquoy je desire que vous l’a- cheviés au profit du s' de V1try, à la charge de rendre tous les contrats de constitution de rente qu’il a, et de rembourser les chaullecires de la linance qu’ils ont fournie. Ceste-cy n’estant à aultre fin, Dieu vous ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Ce xxx“‘° de decembre, a Sainct—Germain en Laye‘.

HENRY.

~ ‘ Au dos, écrit de la main de Sully : Vitry. — 1605. » Toujours le mot amy «Le Roy, du 30 décembre, touchant substitué dans les (Economies royales au les ofnces des chauflecires, pour le s' de mot cousin.