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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/659

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DE HENRI IV. 6l13 je ne puis vous commander aucune chose sur l’ouverture que vous m'a- vés faicte par la premiere de vos dictes lectres, ny sur les jugemens que vous faictes, par la derniere, des intentions et fins du Pape, et de ces Seigneurs, jusques à ce que j’aye reçu response de Home, et celle du Senat, que leur prince vous a promise, je n’estendray davantage la pre- sente que pour vous ordonnerdadviser ce pendant à vous servir des raisons discourues en icelle envers ces dicts Seigneurs en public ou en privé, ainsy que vous jugerés estre le meilleur, pour tousjours les adoucir et mieux disposer et preparer à recepvoir les conseils mode— rez qui leur seront donnez pour parvenir au dict accord, en me don- nant advis, par toutes voies, du prollict que vous y ferés et de ce que j’en debvray esperer, comme de toutes autres occurrences : priant Dieu, Mons' de Fresnes, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Villers-Cotretz, le xv11_]° de juillet 1606.

HENRY.

nm macrvxtre. Q [1606.] — 21 JUILLET. — I'°. Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. III, chap. 328. [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, .I’ay eu plusieurs plainctes des s""‘ de Comans et de la Planche, que depuis qu’ils sont en France et qu’ils y ont estably la manufacture des tapisseries, ils nlont point esté secourus de moyens, tant pour les oster de perte deice qu’ils ont desjà mis du leur, que pour leur donner moyen de subsister à Padvenir. Pour aucunement y' pourveoir, j’avois estimé que les moyens du s' l’Argentier joincts aux leurs pourroient les accommoder ; mais on m’a adverty que le dict l’Argentier, ayant recogneu la dilliculté de leur entreprise, s’est con- tenté de leur hailler son argent à proflict, et n’a voulu entrer en part avec eux. Maintenant ils retomhent sur mes bras, et derechef me de- mandent des moyens pom le passé et pour Yadvenir. Mon intention n’est pas de les voir ruinez, mais bien de voir faire cest establissement 8i.