1606.-- 30 JUILLET. — I".
Cop. — Archives de M. de Couhé-Lusignan. Envoi dela Société des Antiquaires de l’Ouest.
[A LA SEIGNEURIE DE VENISE.]
Tres chers et grands amys, alliez et contederez, Nous n’attendions
rien moins de vostre afiection envers nostre personne et le bien de
cest Estat, que le tesmoignage que vous nous aves rendu, par vos
lettres du Xlc du passé, du contentement que vous avés receu, en-
tendant la grace que Dieu nous a faicte et à la Royne nostre espouse,
d'avoir eschappé le peril ou nous nous trouvasmes dernierement sur
la riviere de Seine ; de quoy vostre ambassadeur residant pres de
nous ayant eu charge de se conjouir de vostre part avec nous, il s’est
acquitté de cest oilîce avec sa prudence et dexterité accoustumée ;
vous en ayant bien voulu remercier par ceste lettre et vous dire que
comme vous nous faictes paroistre en toute occasion la continuation
d’une parlaicte amitié, en voulant participer .aux bons et mauvais
succes quinous arrivent, nous vous prions croire que nous aurons
tousjours une entiere volonté d’y correspondre, par tous bons et sin-
ceres effects, ainsy que le s’ de F resne vous fera plus amplement en—
_ tendre : priant Dieu, Tres chers et grands amys, alliez et confederez,
qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Du xxx° juillet 1606. a
Monceaux.
[1606.] — 30 JUILLET. — II’“°. Orig. autographe. — A Londres, State paper ojicc, anticnt royal letters, t. XXII, lettre zlig. Copie transmise par M. l’ambassadeur de France. A MONSIEUR MON FRERE LE ROY DE LA GRANDE BRETAGNE. Monsieur mon bon frere, Je ne cesseray jamais de me resjouir avec vous des graces que Dieu vous despart journellement, tant est grande l'aH’ection que je vous porte, et mon amitié est conjoincte à