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LETTRES MISSIVES


fraternelle amitié, l'a_)/ant favorisé et assisté en ceste occasion tant qu’il m’a esté possible. Au reste, je suis cle retour en ce lieu d'lzier au soir, ayant ` accomply mon voyage de Metz tres heureusement et utilement pour mon ser- vice, de quoyje loue Dieu : le priant, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. De‘Fontainebleau, le XVlJe jour d'avril 1603.

HENRY.

' . ne vaurvxttm. 1603. — 17 AVBIL. -- IV". Orig. — Arch. de M. de Bourdeillc. A MONS" LE VICOMTE DE BOUBDEILLES. _ snunscum. ar couvenwnun ne peaxconc. . ` Mons' le vicomte de Bourdeilles, J'ay receu vos lettres du XXIIIC mars dernier, par lesquelles j’ay esté bien aise d’entendre que toutes choses Soyent bien paisibles en vostre gouvernement, et que cbaclm sly con- tienne aux bornes de son debvoir et de l’obeissance qui m’y est deüe. Jlay aussy veu ce que vous m’avés mande vous avoir esté escript par le s' de Bignacl du desir quil a de continuer en son ailection et fide- lité, et de m’en rendre toutes sortes de tesmoignages : en quoy il sera bien à propos que vous le fortilliés et confortiés comme vous aves commencé, llasseurant que je n’ay aucune deiliance de ses deporte— mens ; et toutesfois jlauray à plaisir que vous gardiés les lettres qu’il vous a escriptes sur ce subject. Au surplus, je suis de retour en bonne santé, Dieu mercy, du voyage que j’ay faict à Metz, où, aprés avoir pourveu à ce qui estoit necessaire pour mon service, jlay visité, en passant à ‘ Pierre de Bignac, gentilhomme péri- lettre de la marquise de la Force, écrite gourdin, avait embrassé très—chaudement en 1628 et publiée par M. le marquis de i le parti du duc de Bouillon. Pour bien la Grange, rapporte que cette année-là conserver Turenne, il se jeta même dans M. de Bignac, qui avait continué à pren- cette place avec le sieur de Bassignac, et dre une part active dans les troubles dela tous deux, en 1605, furent jugés par province, fut obligé de recevoir garnison contuinace et exécutés en elligie. Une dans son château de Limeuil.