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LETTRES MISSIVES


ment je considere bien qu’ils ne pourroient pas subsister, et que par leur ruine je perdrois tout ce que jay l’aict, _iusques à maintenant pour U les attirer Icy et les y conserver. Faites les donc payer, puisque c'est ma volonte : et sur ce, Dieu vous ayt, mon amy, en sa saincte et digne garde. Ce xv° mars, à Chantilly. —

HENRY.

. [1607.] <—— 15 mas. — lII“°°. Imprimé. — OEcon0mi¢s royales, édit. orig. t. III, cb. g. Q [AU DUC DE SULLY.] ‘ Mon amy, .l'ay veu la lettre que vous m’avés escripte. Vous m’avés faict plaisir de retenir ces deputez ; aussy bien n’eussent-ils eu response, que je ne me fusse conseillé avec vous et mes autres tideles serviteurs. Ils ne cherchent qu’à gagner tousjours pied, et au preju- dice de mon autorité. Si cela continuoit, il vaudroit mieux qu’ils fussent les roys et nous les assemblées. Tayjugé quand et quand ou ils en veulent venir, comme je crois qu’aussy avés—vous bien 1'aict. Je me porte bien, Dieu mercy, vous aimant autant que jamais. Ce xv° mars, à minuit, à Chantilly. ‘ HENRY. . [1607.] — 18 Mans. —I"°. ` Imprimé. — (Economie.: royales, édit. orig. t. III, ch. 1 1. [AU DUC DE SULLY.] _ 1 Mon amy, .l’ay veu la lettre que vous m’avés escripte, faisant mention de l’advis que l’on vous a donné de ce qui a esté imprimé ` depuis peu à La Rochelle. Sur quoy je vous diray que j’espere de ’ Cette lettre était de la main du Roi. ' — ‘ Cette lettre était dela main du Roi. ' '