'DE HENRI IV : 133 ' vous voir enbref, et vous dire sur ce mon advis et ce que je veux qu’il y soit faict. Et pour les deux mille liwes que ceux de la ville demandent pour leur college, je trouve bon que vous les assigniés, à ce qu’ils les puissent toucher ; mais je seray bien aise que vous leur i faciès aussy cognoistre que le moyeu d’avoir de moy ce qu’ils en de- sirent, ce sera en se conformant à mes volontez. A Dieu, mon amy. Ce xvuf mars, à Merlou “. .
[1607.] - — 18 Mans. — II‘“°. Imprimé. — OEco :iomies royales, édit. orig. t. III, ch. 11. i . [AU DIICDE SIILLY.] 1 Mon amy, Pour response à celle que vous m’avés escripte en faveur du fils du s' du Bernet, conseiller en ma court de parlement I de Bourdeaux, touchant l’oH ice de mon advocat en la dicte cotut, vacante par la mort du feu s’ du Sault, suivant la priere que vous en a faicte m" le mareschal d’Ornano, je vous diray qu’il y a huict ` jours que la royne Marguerite m’envoya faire la mesme demande pour un autre qu’elle affectionnoit, que je luy refusay, d’autant q11e j'en veux gratifier quelqu’un qui ne respire enîceste charge que mes commandemens et ma volonté, allin de ne tomber plus en la peine où je me vois tous les jours. Et depuis, le dict s' maresclial me l’en- voyant demander, je luy feis la mesme response, comme à d'autres venus vers moy pour ce mesme subject. Mais les qualitez que vous me dictes estre en la personne du dict du Bernet feront que j’y feray consideration ; et avant que me resoudre à qui le bailler, je veux estre amplement informé de la fidelité, suffisance et affection à mon ser- ’ Sur ce lieu et sur le séjour qu’y fit sur la seconde lettre du ig mars, adressée alors Henri IV, voyez ci après la note A, au connetable. ’ Cette lettre était de la main du Roi. h
