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LETTRES MISSIVES


priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde Escript à Monceaux, le XXVIIJE jour de juillet 1607. ' HENRY. saunier. - A 1607. —— 28 Juirrnr. — Ilm. Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9093, f`0l. 22. A MON COUSIN LE DUC DE MONTMOHENCY mm nr couunsmsrn DE rames, couvnamaun nr Mon LIEUCTENANT canmm. mv Ma pnovnvcu ne rwcunnoc. lt/lon Cousin, Vous aurés eu ceste lois un peu plus d’intermission que de coustume à avoir de mes nouvelles, parce que, vous depes- chant le s' Girard, je m’estois entierement deschargé sur luy de ce que j’avois à vous faire sçavoir ; et ne s’estant depuis presente aulcune nouvelle occasion, cela a esté cause que celle-cy a suivy les aultres de plus loing. Des vostres, j’en ay presentement receu celle du XXVIIE du passé, et, depuis peu de jours, celles du Xllle et XIVC de cestuy-cy, où j’ay veu les particularitez de tout ce qui se passe par delà, et mesmes le soing que vous avés que la justice soit faicte de l'assassinat du feu s" de Seuils'; sur quoy je me ressouviendray de ce que vous m’es- crivés, si aulcuns des accusez ou coulpables recourent icy pour diver- tir le cours de la justice ordinaire ; ce que je vous asseure qui ne se fera point. Pour ce qui est de la fortiücation de la frontiere, j’ay desplajsir qu'elle soit en si mauvais estat, non que j’apprehende que l’on commence à nfattaquer par la, car il n’en paroist aulcune dispo- sition (E : ceulx que l’on pourroit croire le vouloir faire ; mais pour la raison et reputation, qui ne veult pas que ce que les voisins voyent les dicts sieurs accordent au lieutenant du quera, puisqu’ils sont contens de son iser- dict s' de Sueilles la reserve de la premiere vice. » compagnie aux regimens François qui va~ ‘ Ce nom est écrit Saeilles dans la lettre précédente. _