Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/868

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DE HENRI IV. ° 85] toutes qualitez qui ont les lettres et la religion en recommandation. Je nfasseure que vous aurés rendu capable le dictroy de ces raisons 1, s’il vous a jette en ces propos. . Je vous diray aussy que tous leslangages que vous aurés tenus de ` ma part à la royne de la Grande-Bretagne, ma bonne sœur, luy seront _ confirmés par les debvoirs d’un cavalier digne de la faveur de -sa bonne ' grace Yet de celle que vous luy avés demandée pour moy, quand il luy plaira de me la departir. Je prie Dieu, _Mons’ de la Boderie, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le xxv1J° jour de ‘ febvrier 1610. . j q _ HENRY. ' .1610. — 27 1 va1Ea. — II". Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. III, cli. -/10. i [AU DIJC DE SULLY.] ‘ Mon Cousin, Ayant advisé, sur certaines occasions qui regardent le bien de mon service, de faire faire les recreues de cinq compagnies du regiment de Piedmont, jusques au nombre de deux cens hommes pour chascune, en mes pays de Bretagne, Touraine delà l'eaue, Mira- ` balois et Loudunois, je leur ay donné la Haie en Touraine pour en faire l’amas, et y envoie presentement le commissaire Lomineau, qui _sera porteur de la presente, accompagné d’un commis du tresorier de Fextraordinaire de mes guerres, qui fera bailler huict sols par jour à chacun soldat de la dicte creue qui sera enrolé et signalé-, et à chacun sergent dix sols, aflin qu’ils ne commettent aucun desordre sur monpeuple. De quoy je vous ay bien voulu advertir, allin que vous teniés la main, en ce qui sera de vostre gouvernement, à l’exe— cution de mon intention. Et parce que le dict rendés -vous ne sera peutgestre commode pour l’efI’ect susdict, en ce cas vous en pour- veoirés d’un autre, ou le dict commissaire s’acheminera pour faire-le ‘ M. de la Boderie se trouvait très-apte dition théologique en grand honneur dans à cette mission-là par les traditions d`éru¥ sa famille. 107-