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min plus court que la grande route conduit au plateau de Prudelles ; c’est un sentier frayé au milieu des pierres, et que l’on nomme, comme tous les chemins qui abrègent, une coursière. On le rencontre à gauche de la route, à la hauteur du chemin de Durtol ; on retrouve de nouveau la grande route que l’on ne fait que traverser pour prendre la suite du sentier, et l’on quitte une troisième fois le grand chemin pour arriver, par une pente rapide, sur les basaltes de Prudelles, et éviter le crochet que les voitures sont forcées de prendre, et que l’on nomme le Grand-Tournant.

Une fois à Prudelles, la végétation commence changer ; on se trouve déjà dans la région des montagnes. On voit au-dessous de soi, les vignes, les noyers et les arbres fruitiers s’abaisser graduellement et se confondre dans la plaine avec les moissons. Le froment est ici remplacé par le seigle ; le noyer par le frêne, et quelques prés, offrant déjà des plantes subalpines cachent en quelques endroits l’aridité du terrain ; ils descendent sur un versant qui fait face au bois de Villars, et couvrent ainsi de végétation une vallée au fond de laquelle est une chaussée romaine, dont nous nous sommes occupés dans la description et l’itinéraire du volcan de Pariou.