Page:Henri Maret Le tour du monde parisien 1862.djvu/169

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

V

du décret sur les banlieues. — les douaniers. — les écoles de natation. — toilette des femmes. — le café des quatre saisons.


Donc c’était l’aurore ; le spectacle qui se déroulait devant nos yeux était magnifique,

C’est vraiment une grande et belle ville que Paris. Lorsqu’on suit les bords de la Seine et qu’on arrive au pont du chemin de fer qui avoisine les fortifications, le panorama dont jouit le regard est digne d’être chanté par un poète. Je sais qu’on a coutume de fouler aux pieds les merveilles de l’art et de la civilisation, et qu’en particulier le citadin leur préfère de beaucoup les miracles de la nature. Moi-même je ne suis pas exempt de ce préjugé ; la vue de la grande ville n’a pu m’en guérir entièrement ; cependant la maladie est passée à l’état chronique, et je ne sais plus si j’ose avouer tout haut ma préférence.

Je ne vous décrirai pas ce coup d’œil enchanteur. Devant côtoyer et par conséquent voir de près tous les monuments