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LE TOUR DU MONDE PARISIEN.

Mais non ; c’était écrit. Et je me couchais vainement au fond du bateau, et j’écoutais vainement le passage des eaux, et j’essayais de parler à Fritz, qui me répondait ; et puisque la pensée ne suffisait plus à écarter le cauchemar, je m’étourdissais du son de ma voix.

Bah ! je ne gagnais qu’une minute ; et, dès que le silence régnait, le démon voltigeait en raillant.

Non ! non ! non !… Ma tête se remplissait et mes jambes se trémoussaient. Et, chose incroyable, j’ouvrais moi-même la bouche pour chanter bas, moins bas, plus haut :


« Mais pour sortir-re de cette danse. »

Et je n’oubliais pas le re, je vous assure.

« Abordons, dis-je à Fritz ; j’en deviendrais fou. »