Aller au contenu

Page:Henri Poincaré - Leçons sur la théorie de l'élasticité, 1892.djvu/87

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ÉQUATIONS d'équilibre. — PRESSIONS 77 Le couple m^m.2 figure dans la définition de N, ' et dans celle deN,; les couples tnlm.i et m'[m'.2 ne figurent pas dans Ja définition de N, ; mais ils figurent dans celle de N,' quand on suppose que la section droite rfco vient en a^b^ (ou ena^J^)) de manière à couper les droites m ('«w 2 (ou mlm'^) ; cela ne peut avoir lieu que si la distance de la section droite c?co à l'une des bases est plus petite que le rayon d'activité et par consé- quent très petite par rapporta la hauteur. 40. Pressions dans l'équilibre contraint. — Nous avons vu qu'on n'a pas en général (lorsque Wj renferme les poly- nômes II) les égalités A'=B Â"=C B"=C. Il semblerait donc que la projection sur l'axe des y de la pression qui s'exerce sur un élément perpendiculaire à ox n'est pas égale à la projection sur ox de la pression qui s'exerce sur un élément perpendiculaire à oy. Gela parait assez invraisemblable, car cette égalité a lieu dans l'état d'équilibre naturel que nous avons choisi arbitrai- rement et que rien ne distingue des états d'équilibre que nous appelons contraints. D'autre part, nous en avons donné une démonstration élémentaire, d 'ailleurs classique, qui s'applique à tous les cas. Il est aisé d'expliquer cette apparence de paradoxe. Il n'est pas vrai que — Af/w, — AV/cd, — A^c^w soient les projections sur les axes de la pression sur un élément, daire diù, perpen- diculaire à ox ; ce sont les composantes de la pression qui s'exerce sur un élément qui avant la déformation avait pour aire rfco et était perpendiculaire à ox.