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CHAPITRE VII.

reste uniforme, continue, finie et plus petite en valeur absolue que

Nous en conclurons d’après un théorème bien connu que cette fonction est développable suivant les puissances de et que les coefficients du développement sont plus petits en valeur absolue que ceux du développement de

Il est à remarquer que les nombres et sont indépendants des entiers et

Il y aurait exception dans le cas où serait nul. La partie réelle du diviseur (5) pourrait alors être plus petite que et même être négative. Elle est égale, en effet, à la partie réelle de qui est positive, moins la partie réelle de qui est également positive et qui peut être plus grande que celle de si est nul.

Supposons que la partie réelle de reste plus petite qu’un certain nombre tant que Alors, si

(7)

la partie réelle de (5) est certainement plus grande que il ne peut donc y avoir de difficulté que pour ceux des diviseurs (5), pour lesquels l’inégalité (7) n’a pas lieu.

Supposons maintenant que la partie imaginaire des quantités reste constamment plus petite en valeur absolue qu’un certain nombre positif si l’on a alors

(8)

la partie imaginaire de (5) et, par conséquent, son module seront encore plus grands que de telle sorte qu’il ne peut y avoir de difficulté que pour ceux des diviseurs (5) pour lesquels aucune des inégalités (7) et (8) n’a lieu. Mais ces diviseurs qui ne satisfont à aucune de ces inégalités sont en nombre fini.

D’après une hypothèse que nous avons faite plus haut, aucun d’eux ne s’annule pour les valeurs de que nous considérons ;