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CHAPITRE XI.

toujours disposer de la constante arbitraire pour qu’il en soit ainsi.

La détermination de est ainsi achevée ; l’équation (7) nous permettra ensuite de déterminer à une fonction arbitraire près de Pour que la valeur de tirée de (7) soit périodique en et il faut que la valeur moyenne du second membre soit nulle. Or cette valeur moyenne est et, comme la constante reste arbitraire, nous pouvons prendre

Ainsi l’on pourra toujours déterminer les fonctions par récurrence. Les conclusions du no 125 subsistent donc ; la seule différence, c’est que le développement de suivant les puissances de au lieu de commencer par un terme tout connu, commence par un terme en

Supposons maintenant qu’il y ait 4 degrés de liberté et huit variables  ; que ne dépende que de et et de

Les mêmes conclusions subsisteront encore pourvu que :

1o Il n’y ait entre et (c’est-à-dire entre et ) aucune relation linéaire à coefficients entiers ;

2o Il n’y ait non plus entre et aucune relation linéaire à coefficients entiers.

En effet, l’équation analogue à (8) qui sert à déterminer s’écrit alors

(8 bis)

et pour que l’on puisse tirer de là en fonction périodique des et il faut et il suffit qu’il n’y ait entre et aucune relation linéaire à coefficients entiers.

135.Nous avons supposé jusqu’ici que ne dépendait que des variables de la première série et (en supposant,