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THÉORIE DES CONSÉQUENTS.

plein Comme est très petit et que toutes nos courbes diffèrent très peu de la circonférence le segment sera très petit.

Nous voyons alors que sont les conséquents successifs de que sont ceux de et enfin que sont ceux de

Les arcs ne sont plus rectilignes en général, mais sont des arcs de courbe très petits.

La partie de la figure en trait plein reproduit alors les fig. 1 ou 2 du no 308 ; et l’ensemble de nos courbes en trait plein représente une courbe invariante

J’ai fait la figure dans la première hypothèse qui, comme nous l’avons vu, doit être rejetée ainsi que la cinquième ; d’après ce que j’ai dit au no 309, il en est de même de la deuxième.

Il faut examiner la quatrième avec plus de détail. Pour cela, cherchons l’équation de nos surfaces asymptotiques. D’après ce que nous avons vu au no 207, cette équation peut s’obtenir de la façon suivante :

On forme une fonction qui est développable suivant les puissances de de telle sorte que

Quant à c’est une fonction périodique de période par rapport à et par rapport à

Nous aurons ensuite

(4)

L’équation (4) est l’équation de la surface asymptotique.

Si la série était convergente, la périodicité des entraînerait cette conséquence que nos courbes devraient être fermées et que les deux points et coïncideraient. Mais il n’en est pas ainsi (cf. no 225, et sqq.).

Que signifie alors l’équation (4) ? Elle ne peut être vraie qu’au point de vue formel ; c’est-à-dire que si est la somme des