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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

Il reste donc en tenant compte des relations (3) et (4) :

Si l’on compare ces équations aux équations (6) et du § (182), on verra que le point dont les coordonnées sont et n’est autre que le point que nous avons appelé dans ce paragraphe (voir figure 21) et dont les coordonnées étaient désignées par et

Comme les cosinus directeurs du rayon lumineux sont d’après ce que nous venons de voir proportionnels à et la droite de la figure 21 est bien parallèle au rayon lumineux ; ce qui est conforme au résultat où nous avait conduits l’application du principe de Huyghens.

DOUBLE RÉFRACTION DANS LES CRISTAUX HÉMIÈDRES

190. Équations du mouvement. — Les théories de la double réfraction précédemment exposées ne s’appliquent qu’aux milieux holoèdres. Pour l’explication des phénomènes présentés par les milieux biréfringents hémièdres, nous devons, comme nous l’avons fait dans la théorie de la polarisation rotatoire, rejeter l’hypothèse du § 14, où nous admettions que dans les expressions de les termes contenant les carrés de étaient négligeables. Nous avons vu que