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de l’abbaye de pontigny.

L’église de Maligny, quoique bien inférieure à celle de Ligny, est d’un assez bon goût elle a titre de cure.

Le 29 décembre 1835 soixante maisons de Maligny furent réduites en cendres. L’archevêque de Sens ordonna une quête dans toutes les paroisses du diocèse pour venir au secours des familles que l’incendie avait plongées dans la détresse.

Maligny, ainsi que toutes les communes de cette contrée, ne présente pas un aspect avantageux les rues manquent d’alignement ; les maisons, bâties en pierre du pays, sont la plupart sans crépit et sous des toits de chaume. Du reste les habitations bien agglomérées autour de l’église, décèlent cet esprit de famille qu’on aime à rencontrer jusque dans les plus petits villages.


MÉREY.

Ager Materiacensis[1], Madriacus[2], Merreium, Meriacum, Merriacus Servus, Meriacus Servosus, Mairey, Méry, Mérey-le-Serveux, commune de 426 âmes, à une lieue de Ligny et du canton de cette petite ville différente de Merry, village dépendant de Montigny-le-Roy. Cette commune était autrefois du diocèse de Sens de l’élection de Tonnerre et du grenier à sel de Seignelay. Il en est

  1. In agro Materiacense situm in pago Tornotrense. Leb., Mém., t. i, p. 142.
  2. Ibid, p. 558, et Pr., p. 258.