Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/245

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POÈMES GNOMIQUES OS

presque sans choisir parmi les autres, il est facile d'y rencontrer une peinture vive, une pensée ingé nieuse, an vers irréprochable.

(11 1 il faut que l'Amour soit devenu esclave -mus le froncement de ces gracieux Bourcils; car il accourt par- toul où le dirii-"- le regard <l<- la belle enfant.

(23) Privé de -a vue, on borne ses souhaits à la revoir; mai-, dès qu'on l'a revue, nu voudrait l'enlacer de sesbras; et, lorsqu'on l'aétreinte, la belleaux longs yeux, "ii désire de tout sou cœurque l'embrassement n'ait pas 'I' 1 lin.

35) Ils ont bien quelque char 1'- loisirs et les

jni\ auprès de la bien-armée; l'oreille se plaît à la voix tendre des coucous chanteurs ; l'un aime la ton- nelle fleurie, et l'autre, l'entretien des grands poètes; ceux ci. les rayons de la lune, et à ceux-là les belles nui!-- d'automi nivrent les yeux et lecœur.

(:'.S) Les jeunes Mlles aux yeux 'le gazelle, aux mains humides «lu clair suc du santal, les bains, les ûeurs, le clair 'le lune, le zéphir, les fleurs encore, et une terrasse éclatante 'le blancheur, ce sont, en été, le- aiguillons de l'amour.

i.Mn il emmêle leur chevelure, les fait cligner 'le L'œil, donne des saccades à leurs vêtements, hérisse leur peau fine, les enlace étroitement, s'amuse 'le leurs Eris- Bons, et poursuit sans trêve leurs lèvres que convulsé un souci murmure: lèvent de la s;ii-.>u fraîche les traite comme l'amant ses maltresses.

(62) l.'- Bavant même, -m celui qu'illustra sa vertu, et celui qui a pénétré le mystère de l'âme universelle, trouve rarement le bonheur en ce monde, ou se tordent [ee lianes des Bourcils qui ombragent de beaux yeux, clefs qui lui ouvrent la porte de la cité infernale. (73J si l'on entend son nom, on souffre mille peines;

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