Page:Hilbert - Les Principes fondamentaux de la géométrie, 1900, trad. Laugel.djvu/80

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Dans les deux triangles A’C’F" et F’GH2, les lignes qui joignent les sommets homologues sont également parallèles ; d’après ce qui précède et en vertu de la seconde partie du théorème de Desargues, l’on doit avoir

.


Dans les deux triangles couverts de hachures horizontales OA’F" et JH2F’ les côtés homologues étant parallèles, le théorème de Desargues fait voir que les trois droites qui joignent les sommets homologues

OJ, A’H2, F"F’


se coupent en un même point : en P, par exemple.

De même, nous trouvons que l’on a nécessairement

A’F’ parallèle à F’H1,


et dans les deux triangles couverts de hachures obliques, OA"F’et JH1F", les côtés homologues étant parallèles, les trois droites, qui joignent les sommets homologues,


se coupent également en un même point, le point P.

Maintenant les lignes qui joignent les sommets homologues des triangles OA’A" et JH2H1, passent également par ce point P et l’on en conclut que l’on a nécessairement

H1H2 parallèle à A’A" ;


l’on a donc aussi

H1H2 parallèle à C’C".

Considérons enfin la figure F"H2C’C"H1F’F". Comme, dans cette figure, on a

F’H2 parallèle à C’F’, parallèle à C"H1
H2C' parallèle à F*C’, parallèle à H1F'
C'C* parallèle à H1H2,


nous y reconnaissons la fig. 41, qui au § 25 a servi à démontrer la loi commutative de l’addition. Des raisonnements analogues ceux que