mutative de la multiplication ne soit pas vérité. Nous pouvons alors, comme il est facile de le voir, supposer que l’on ait
En vertu de la condition 6 du § 13 il existe un nombre c, (> 0), tel que
Choisissons enfin un nombre d qui satisfasse en même temps aux inégalités
et désignons par m et n deux nombres entiers rationnels, (≥), tels que l’on ait respectivement
L’existence de tels nombres m, n est une conséquence immédiate du théorème d’Archimède (théorème XVII du § 13). En se reportant à la remarque faite au début de la démonstration actuelle, nous tirons des dernières inégalités, en les multipliant l’une par l’autre,
et en retranchant l’une de l’autre ces dernières
Or
et, par suite,
C’est-à-dire
ou, puisque d < c,
Cette inégalité est en contradiction avec la détermination du nombre c et, par suite, le théorème XXXVIII est démontré.