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introduction.

« Dans les tumeurs des articulations, dans les tumeurs goutteuses sans plaies, et la plupart des convulsions spasmodiques, l’eau froide jetée en abondance fait suer, atténue et endort la douleur, un engourdissement léger est un remède à la douleur. » Cela se trouve dans l’opuscule de l’Usage des humides, p. 113, et dans les Aphorismes, sect. V, p. 396.

Toute la fin de ce même opuscule, à part les deux dernières lignes (p. 114), se trouve dans les Aphorismes, sect. V, p. 396.

Un long morceau commençant par ces mots : τοῖσιν ἐν τῇσι περιόδοισι, et finissant par ceux-ci : καὶ φέρῃ εὐφόρως, se trouve dans le traité des Humeurs (p. 115, Éd. Frob.), et dans les Aphorismes, p. 390.

Un long passage commençant par οἱ αἱμορροΐδας ἔχοντες, est textuellement copié dans les Épidémies, lib. VI, p. 346, et dans le livre des Humeurs, p. 117. Ce qu’il y a de singulier, c’est qu’au milieu de ce passage, qui est continu dans le traité des Humeurs, tombe la section IVe du 6e livre des Épidémies.

« Les vents du midi rendent l’ouïe obtuse, la vue trouble, la tête pesante, le corps lent, et sont dissolvants. Quand ce vent règne, des accidents analogues doivent être attendus dans les maladies. Quand le vent du nord domine, il règne des toux, des angines, des constipations, des dysuries avec frissons, des douleurs de côté, de poitrine. » Tout cela est dans le traité des Humeurs, p. 116, et dans les Aphorismes, p. 392.

Une particularité est à relever dans le traité des Humeurs ; car elle peut nous instruire de la manière dont cet opuscule a été composé. Il y est dit, p. 116, « que le vent du midi produit certains accidents ; que le vent du nord en produit