Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 1.djvu/653

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
635
de l’ancienne médecine.

moins ; le diaphragme est, à la vérité, large, étendu, et il fait obstacle ; mais sa constitution est plus nerveuse et plus robuste ; aussi reçoit-il moins d’atteintes ; cependant il y survient aussi des douleurs et des abcès.

23. À l’intérieur et à l’extérieur du corps, il est plusieurs autres figures d’organes qui contribuent, très diversement entre elles, aux souffrances soit chez l’homme sain, soit chez l’homme malade. Tels sont : une tête grosse ou petite, un cou mince ou gros, long ou court, un ventre allongé ou arrondi, la largeur ou l’étroitesse de la poitrine et des côtes, et mille autres conditions dont il faut connaître les différences, afin qu’avec un savoir exact on observe les causes de chaque chose.

24. Quant aux qualités des humeurs et à l’examen des actions que chacune d’elles peut exercer sur le corps, il en a déjà été parlé, ainsi que des affinités qu’elles ont les unes pour les autres. Sur quoi, je demande : si un suc doux se métamorphose en un autre, non par un mélange accidentel, mais par un changement spontané, que deviendra-t-il d’a-