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Page:Hirsch - Un vieux bougre, 1908.djvu/124

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UN VIEUX BOUGRE

— Tu f’rais mieux d’rentrer… t’en verras pas plus qu’nous !

Il passa outre :

— J’fais c’que j’veux, la mère !… Va au fricot, toi !…

— Loriot, j’sens qu’t’as bu, sois pas méchant, dit-elle.

Le jeune Roubeau certifia encore :

— On n’entend rien… et tout est fermé chez les Michel…

Cependant, le maréchal le saisit par l’oreille et, goguenard :

— As-tu s’ment pensé avoir c’qui peut sortir d’la cheminée su’l’toit ?

À ces mots, ils comprirent la clairvoyance supérieure de Loriot-Moquin. Les deux groupes fondus en un seul, il marchait en tête, attiré vers la maison, jouissant de son pouvoir sur ses concitoyens :

— J’vous parie qu’ils vont l’brûler, leur vieux !… On n’est pas des gendarmes, pour les laisser faire…