Page:His Last Bow (1917).djvu/143

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« Il n’y avait pas de ticket dans ses poches. »

« Pas de ticket ! Watson, mon cher, c’est vraiment très singulier. D’après mon expérience, il n’est pas possible de rejoindre les quais pour monter à bord d’un train métropolitain sans montrer son ticket. On peut donc présumer que le jeune homme en avait un. Lui a-t-il été pris pour dissimuler sa gare d’entrée ? C’est possible. Ou l’a-t-il laissé tombé dans le wagon ? C’est aussi possible. Mais le point est à noter. J’ai cru comprendre qu’il n’y avait pas trace de vol ? »

« Apparemment non. Il y a ici une liste de ses affaires. Sa bourse contenait deux livres quinze. Il avait également un chéquier du guichet de Woolwich de la Capital and Counties Bank. C’est ce qui a permis de l’identifier. Il y avait également deux places pour le premier balcon au théâtre de Woolwich, daté de ce même soir. Ainsi qu’une petite liasse de papiers techniques. »

Holmes poussa une exclamation de satisfaction.

« Nous y voilà donc enfin, Watson ! Le gouvernement britannique —— Woolwich Arsenal —— papiers techniques —— Mycroft, la chaîne est complète. Mais il vient à point, si je ne m’abuse, pour s’expliquer lui-même. »

Un instant plus tard, la grande et solide forme de Mycroft Holmes s’introduisit dans la salle. L’homme était bâti solidement et d’une corpulence massive. Il y avait comme l’impression