Page:His Last Bow (1917).djvu/158

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dit mon ami lorsque nous eûmes rejoint le fiacre. « Je me demande si la mort a été naturelle, ou si le pauvre homme ne s’est pas suicidé ! Dans ce dernier cas, cela peut-il être compris comme un signe de contrition pour avoir négligé son devoir ? Nous devons laisser cette question à l’avenir. Maintenant il est temps d’aller voir les proches de Cadogan West. »

Une maison petite, mais bien tenue, dans les faubourgs de la ville, abritait la mère éplorée. La veille femme était trop accablée de chagrin pour nous être d’aucune aide, mais à ses côtés se trouvait une jeune femme pâle, qui se présenta comme étant Mademoiselle Violet Westbury, la fiancée du mort, et la dernière à l’avoir vu vivant cette nuit fatidique.

« Je ne puis l’expliquer, M. Holmes, » dit-elle. "Je n’ai pas fermé l’œil depuis cette tragédie. Je pense, et je pense, et je pense encore, nuit et jour, à ce que peut être réellement le sens de tout ça. Arthur était l’homme le plus chevaleresque, patriote et intègre qui soit. Il se serait coupé la main droite plutôt que de vendre un secret d’État confié à sa discrétion. C’est absurde, impossible, inconcevable pour quiconque le connaissait.

« Mais les faits, Mademoiselle Westbury ? »

« Oui, oui j’admets que je ne puis les expliquer. »

« Avait-il besoin d’argent ? »

« Non, il se contentait de peu et son salaire était confortable. Il avait économisé quelques centaines de livres, et nous devions nous marier au nouvel an. »