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Page:His Last Bow (1917).djvu/162

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« Où étaient les plans ? »

« Dans ce coffre. Je les y ai mis moi-même. »

« N’y a-t-il pas de gardien pour ce bâtiment ? »

« Il y en a un, mais il doit aussi veiller sur d’autres départements. C’est un vieux soldat parfaitement digne de confiance. Il n’a rien vu ce soir-là. Bien entendu le brouillard était très épais. »

« Supposons que Cadogan West ait voulu entrer ici après les heures de bureau ; il aurait eu besoin de trois clés, n’est-ce pas, avant de pouvoir mettre la main sur les plans ? »

« Oui, en effet. La clé du bâtiment, la clé du bureau, et la clé du coffre. »

"Seuls Sir James Walter et vous-même avez ces clés ?

« Je n’avais pas les clés des portes —— uniquement du coffre. »

« Sir James était-il un homme d’habitudes très ordonnées ? »

"Oui, je pense qu’il l’était. Je sais que pour ce qui est de ces trois clés, il les gardait sur le même anneau. Je les y ai souvent vues.

« Et cet anneau l’a accompagné à Londres ? »

« C’est ce qu’il a dit. »

« Et votre propre clé est demeurée en votre possession ? »

« Toujours. »

« Alors West, s’il est coupable, devait avoir un double. Et pourtant aucun n’a été trouvé sur son corps. Un autre point : si un secrétaire de ce bureau souhaitait vendre les plans, ne serait-il pas