Page:His Last Bow (1917).djvu/165

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put nous dire avec assurance qu’il avait vu Cadogan West —— qu’il connaissait bien de vue —— le lundi soir, et qu’il s’était rendu à Londres par le train de 20 h 15 pour London Bridge. Il était seul et n’avait pris qu’un aller simple en troisième classe. Le fonctionnaire avait été frappé par son excitation et sa nervosité. Il tremblait au point d’en avoir du mal à ramasser sa monnaie, et que le guichetier l’y avait aidé. En nous reportant aux horaires, nous vîmes que le train de 20 h 15 était le premier que West avait pu prendre après avoir quitté la demoiselle vers 19 h 30.

« Récapitulons, Watson, » dit Holmes après une demi-heure de silence. « Je ne me souviens pas d’avoir rencontré, dans toutes nos collaborations, de cas plus difficile à appréhender. Chaque avancée que nous faisons nous conduit à une nouvelle difficulté. Et pourtant nous avons certainement fait quelques progrès. »

« Les résultats de nos investigations à Woolwich sont dans l’ensemble défavorables au jeune Cadogan West ; mais les indices à la fenêtre se prêtent à une interprétation plus favorable. Supposons par exemple qu’il ait été approché par un agent étranger. Cela a pu se faire sous le sceau du secret, son attachement à sa parole lui aurait interdit d’en parler, et pourtant cela aurait influencé ses pensées dans la direction indiquée par ses remarques à sa fiancée. Très bien. Supposons maintenant qu’alors qu’il