Page:His Last Bow (1917).djvu/171

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devons nous souvenir qu’Oberstein s’est rendu sur le continent pour disposer de son butin, mais sans idée de fuite ; car il n’avait aucune raison de craindre une perquisition, et l’idée d’un cambriolage amateur ne lui serait certainement jamais venue. Mais c’est précisément ce que nous nous apprêtons à faire. »

« Ne pourrions-nous pas demander un mandat et le faire légalement ? »

« Pas sur des preuves si ténues. »

« Que peut-on espérer accomplir ? »

« Nous ne pouvons pas deviner quelles lettres peuvent s’y trouver. »

« Je n’aime pas ça, Holmes. »

« Mon cher ami, vous ferez le guet. Je m’occuperai de l’aspect illégal. Ce n’est pas le moment de renâcler sur des détails. Pensez au message de Mycroft, à l’amirauté, au cabinet, à la personne de si haut rang qui attend des nouvelles. Nous nous devons d’y aller. »

Ma réponse fut de me lever.

« Vous avez raison, Holmes. Nous y sommes tenus. »

Il bondit et me serra la main.

« Je savais que vous ne vous déroberiez pas au dernier moment, » dit-il, et un instant je vis quelque chose dans ses yeux qui était plus proche de la tendresse que je ne l’avais jamais vu. L’instant suivant, il avait retrouvé sa maîtrise de soi habituelle.

« Il y a presque un mille, mais nous ne sommes pas pressés. Autant marcher, » dit-il. « Ne faites pas tomber les outils,