Page:His Last Bow (1917).djvu/181

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Une dette en bourse devait être payée. J’avais gravement besoin d’argent. Oberstein m’offrait cinq mille livres. C’était pour me sauver de la ruine. Mais pour ce qui est du meurtre, je suis aussi innocent que vous. »

« Que s’est-il passé, alors ? »

"Il avait des soupçons, et m’a suivi comme vous l’avez décrit. Je ne l’ai découvert que sur le seuil de la maison. Le brouillard était épais, et on ne pouvait pas voir à trois pas. J’avais frappé deux coups et Oberstein m’avait ouvert. Le jeune homme s’est jeté sur nous et nous a demandé ce que nous comptions faire avec les plans. Oberstein porte toujours sur lui un gourdin court. Alors que West s’introduisait de force dans la maison, Oberstein l’a frappé à la tête. Le coup fut fatal. Il était mort dans les cinq minutes. Il gisait dans l’entrée, et nous n’avions aucune idée de ce qu’il fallait faire. C’est alors qu’Oberstein a eu cette idée au sujet des trains qui s’arrêtaient sous sa fenêtre de derrière. Mais nous avons d’abord examiné les papiers que j’avais apportés. Il a dit que trois d’entre eux étaient essentiels, et qu’il devait les garder.’Vous ne pouvez pas les garder,’ai-je dit.’Woolwich sera dans tous ses états, s’ils ne sont pas rendus.’'Je dois les garder,’dit-il,’car ils sont si techniques qu’il est impossible de les copier dans un délai si court.’'Alors, ils doivent être retournés ensemble ce soir,’dis-je. Il a réfléchi un moment, puis s’est exclamé qu’il avait la solution.’Je vais en garder trois,’dit-il.’