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Page:His Last Bow (1917).djvu/183

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Il a été ma ruine et ma chute. »

"Voilà du papier et une plume. Asseyez-vous et écrivez ce que je vais vous dicter. Adressez l’enveloppe comme convenu. C’est cela. Maintenant, la lettre :

« Cher monsieur,
Concernant notre transaction, vous aurez sans doute remarqué maintenant qu’il manque un détail essentiel. J’ai le schéma qui complète l’ensemble. Il m’a coûté quelques peines supplémentaires, toutefois, et j’en demande un surplus de cinq cents livres. Je ne puis le confier à la poste, et je ne prendrai que de l’or ou des billets. Je vous rejoindrais bien à l’étranger, mais un tel déplacement de ma part en ce moment attirerait l’attention. J’espère donc vous voir dans le fumoir de l’hôtel Charing Cross à midi ce dimanche. Souvenez-vous que seuls des billets anglais, ou de l’or, seront acceptés. »

Cela fera l’affaire. Je serais très surpris que ça ne nous amène pas notre homme."

Et cela marcha ! C’est un fait historique —— de cette histoire secrète des nations, celle qui est souvent tellement plus intime et intéressante que ses versions officielles —— qu’Oberstein, impatient de peaufiner l’affaire de sa carrière, mordit à l’hameçon et fut mis en sûreté pour quinze ans dans une prison britannique. Dans ses bagages, on trouva les plans du Bruce-Partington, qu’il avait mis aux enchères dans tous les grands arsenaux d’Europe.