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Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/18

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ceſſité invincible m’y ſoumet ; daigne, mon cher, daigne m’écouter ; ne me laiſſe pas en proie à mes deſirs. À peine ſes regards tomberent-ils ſur moi, que mes ſens s’agiterent & mes yeux ſe fixerent ſur elle ; c’étoit un cœur tendre & délicat, un cœur dont je fus bientôt poſſeſſeur ; cette charmante harmonie de caractere qui fait jouir deux amans de la tendreſſe la plus délicieuſe. Ah ! pauvre Dubois, quelle eſt donc cette flamme qui te dévore ? Comment trouver, où chercher ce bien ſi deſirable ? Le peu d’eſpoir de le trouver me fit tomber

A vj