Page:Histoire et vie de l’Arrétin, 1774.djvu/54

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mieux de la douleur où il étoit pour ce que j’avois ſouffert que de le voir dans l’impuiſſance de pouvoir bander. Il me careſſoit de toutes les façons ; cependant ſon vit étoit toûjours mou, & c’étoit me diſoit-il, parce qu’il penſoit qu’il l’alloit mettre en un lieu où tant de canailles avoient mis les leurs. Pour le mettre en humeur de bander je mis tout en uſage ; je me debraillai toute pour lui faire voir mon corps, & après lui avoir bien manié ſon vit je le mis entre mes cuiſſes ; alors il devint roide, ma foi il en étoit bien fourni. Comme il voulut me baiſer, je le portai au derriere pour lui épargner le dégoût qu’il avoit de le mettre au con ; & parce qu’il ne s’en apperçut pas dans la fougue où il étoit, il me dit comme il avoit peine à entrer que je l’avois bien petit, quoique tant de gens y euſſent paſſé. Je ne lui répondis rien. Lorſqu’il eut achevé il ſortit après m’avoir ſait mille proteſtations de m’aimer toujours, ſi je voulois lui être fidele. Le lendemain il me fit prendre le bain, me logea commodement, & m’acheta des