Page:Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, v9.djvu/36

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mites que celles de ſa population & de ſa culture, embraſſe déjà cent quarante-cinq milles d’étendue.

La Penſilvanie propre eſt partagée en onze comtés, Philadelphie, Bucks, Cheſter, Lancaſtre, York, Cumberland, Berks, Northampton, Bedfort, Northumberland, Weſtmoreland.

Dans la même contrée, les comtés de Newcaſtle, de Kent & de Suſſex, forment un autre gouvernement, mais conduit ſur les mêmes principes.

Le ciel de la colonie eſt pur & ſerein. Le climat très-ſain par lui-même, s’eſt encore amélioré par les défrichemens. Les eaux limpides & ſalubres y coulent toujours ſur un fond de roc ou de ſable. Les ſaiſons y tempèrent l’année par une variété marquée. L’hiver qui commence avec le mois de janvier, n’expire qu’à la fin de mars. Rarement accompagné de brouillards & de nuages, le froid y eſt conſtamment modéré ; mais quelquefois aſſez vif, pour glacer en une nuit les plus grandes rivières. Cette révolution auſſi courte que ſubite, eſt l’ouvrage du vent du nord-oueſt, qui ſouffle des mon-