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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 1, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/257

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les seguidillas de Bettina, et j’en ai assez comme cela. Serviteur !

À ces mots, le docteur sortit.

Le maître de chapelle resta paissiblement sur sa chaise, et dit : — C’est, comme je le remarque, quelque histoire des guerres des Maures avec les Espagnols. Il y a long-temps que j’ai voulu composer quelque chose dans cette couleur-là : combats, tumulte, romances, marches, cymbales, chœurs, tambours et trombonnes. Ah ! les trombonnes ! Puisque nous voilà seuls, racontez-moi cela, mon cher ami. Qui sait ? cela va peut-être faire germer dans mon cerveau quelques idées.

— Sans nul doute, maître de chapelle ! Tout se tourne en opéra avec vous, et c’est pour cela que les gens raisonnables, qui prétendent qu’on ne doit prendre la musique que par petites doses, vous regardent comme un fou. Ainsi je veux