Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 13, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/127

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mie lâcha prise, et disparut en poussant des cris. Ce chant, c’était ton chant, c’était celui que tu as fait entendre aujourd’hui, le même qui fit fuir le démon qui voulait aussi m’assaillir !

À ces mots, elle tomba dans ses bras, et jura de lui consacrer tous ses jours.

Dans cette même soirée, Wolfframb de Eschinbach était retiré dans sa chambre, lorsque son hôte d’Eizenach, Gottschalk accourut d’un air joyeux, et lui dit : — Ô mon noble sire, vous avez vaincu l’enfer. Les paroles terribles se sont effacées. Mille grâces vous soient rendues. Mais je vous apporte quelque chose qu’on a remis dans ma maison, pour vous. C’était une lettre, scellée d’un grand cachet de cire. Elle était de Henri de Ofterdingen et renfermait ce qui suit :